Suite à la réunion de son conseil d’administration le 29 novembre 2025, l’Association Nationale des Docteurs (ANDès) exprime sa préoccupation face à la baisse du nombre de places ouvertes aux docteurs dans le cadre du concours externe spécial d’entrée à l’Institut national du service public (INSP) pour l’année 2026.

Créé en 2018, ce concours spécifique, réservé aux titulaires d’un doctorat, constituait une avancée majeure pour la reconnaissance des compétences scientifiques et analytiques des docteurs dans la haute fonction publique. Saluée par l’ANDès à sa création, cette expérimentation, renouvelée en 2024, visait une meilleure intégration des docteurs au sein d’une administration publique moderne et conforme aux standards internationaux.

Pourtant, après une progression initiale du nombre de places (de 3 en 2019 à 5 sur 90 en 2023), une réduction significative a été observée ces deux dernières années : seulement 2 places ouvertes pour les années 2024 et 2025, sur un total de 60 tous concours confondus. Malgré une remontée du nombre global de places à 80 en 2026, le quota réservé aux docteurs reste figé à 2, réduisant de fait leur part relative dans les recrutements et remettant en question les ambitions initiales du dispositif.

L’ANDès s’interroge sur les raisons de cette baisse et alerte sur les conséquences d’un tel signal envoyé aux doctorants et jeunes docteurs, alors même que le concours externe spécial est en phase d’évaluation et doit faire l’objet d’un rapport final en 2026.

En cohérence avec les ambitions de modernisation de la haute fonction publique, l’ANDès appelle à un rétablissement du nombre de places ouvertes aux docteurs et à une pérennisation du concours externe spécial au-delà de la phase expérimentale, afin de tirer pleinement parti de la diversité des expertises des docteurs pour faire face aux enjeux sociétaux contemporains.

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L’Association Nationale des Docteurs (ANDès), représentée par Dr Linda Lahleh, administratrice et trésorière adjointe, et Dr Timothée Martinod, administrateur et vice-président, était présente lors de la matinale « Dispositifs en faveur de l’innovation : faut- il tout changer ? » organisée le 12 novembre 2025 à Paris par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et le Comité Richelieu.

L’événement a été l’occasion de présenter les résultats annuels de l’enquête #Innovation 2025 concernant le niveau d’information, d’usage et de satisfaction des principaux dispositifs publics en faveur de l’écosystème de l’innovation en France.

422 entreprises innovantes – incluant 48% de start-ups, 44% de PME et 8% d’ETI – ont participé entre juillet et octobre 2025 à cette enquête, qui ciblait notamment les dispositifs fiscaux comme le Crédit d’impôt recherche (CIR), le Crédit d’impôt innovation (CII) et le statut de jeune entreprise innovante (JEI), mais aussi l’impact de la French Tech, la recherche collaborative, le plan d’investissement France 2030, etc.

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