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L’Association Nationale des Docteurs (ANDès), représentée par Dr Linda Lahleh, sa présidente, s’est exprimée dans le média en ligne The Meta News sur la suppression du dispositif jeune docteur dans le cadre du projet de loi de finances 2025, ainsi que sur les actions menées par le collectif JD CIR.

Extraits :

« (…) Puis, pour des raisons essentiellement budgétaires, le couperet est finalement tombé fin janvier 2025 lors du passage en 49.3 de la loi de Finances pour 2025. « Sans concertation, sans étude d’impact récente et sans alternative viable », précise Linda Lahleh, présidente de l’ANDès. Le coût du dispositif est pourtant modique : 90 millions d’euros par an, soit à peine 1,3% du CIR estimé à près de 7,7 milliards d’euros, pour l’année 2024. « Il est incohérent de s’attaquer à ce 1% alors qu’il est efficace et absolument indispensable », souligne Linda Lahleh. » (…) « « C’est une chose de vouloir accueillir les chercheurs étrangers [dans le cadre de Choose France for Science, NDLR] mais il faut aussi donner l’envie aux talents français — et il y en a beaucoup — de rester travailler en France », poursuit Linda Lahleh. (…) « .

A consulter en intégralité dans le média en ligne The Meta News (accès abonné) :

BERROIR, Noémie, « Les jeunes docteurs sur l’autel des économies », The Meta News, 21 mai 2025, En ligne [https://themeta.news/les-jeunes-docteurs-sur-lautel-des-economies/].

L’Association Nationale des Docteurs (ANDès), représentée par Dr Linda Lahleh, sa présidente, et Dr Stéphanie Danaux, représentante en Cneser, s’est exprimée sur un cas d’usurpation du diplôme national de doctorat par un directeur de la communication de l’Institut Curie lors d’une interview auprès du média en ligne News Tank Éducation et recherche publiée le 15 mai 2025.

Extraits :

Dr Stéphanie Danaux rappelle que :

« La question de l’usurpation peut être abordée de différentes façons (…) : II y a le faux diplôme, la déclaration mensongère. C‘est toujours étonnant. II y a une responsabilité des recruteurs de vérifier les diplômes. Pour les postes où le diplôme de doctorat, ou tout autre diplôme, est requis, il y a des agences qui proposent de vérifier les diplômes auprès des universités pour le compte d’entreprises. » Une autre forme d’usurpation, selon elle, est le plagiat. « On fait passer pour sien des textes et écrits qui permettent l’obtention du diplôme, alors qu‘on n‘en est pas l’auteur. Ces deux cas semblent être des phénomènes à la marge. Nous n’avons pas de chiffres pour les quantifier. Par contre, quand ils sont connus, ces cas sont assez médiatisés. »

Dr Linda Lahleh indique que :

« Les seuls cas d’usurpation de doctorat dont nous ayons eu connaissance sont liés au DBA (Doctorate of Business Administration) » (…) « Nous avons vu des personnes titulaires d’un DBA qui prétendaient être docteur. Certains ont essayé d’adhérer à l’ANDès, ce qui n‘est pas possible sans diplôme national du doctorat ou son équivalent si le doctorat a été obtenu à l’étranger. Nous avons eu un cas d’une personne titulaire du DBA et qui a réussi à obtenir un contrat d’ATER (Attaché temporaire d’enseignement et de recherche). Pourtant, pour ce type de poste, le diplôme de doctorat, obtenu ou préparé, est bien un prérequis. »

A consulter en intégralité dans le média en ligne News Tank (accès abonné) :

PELLIEUX, Manon, « Doctorat inexistant du directeur communication de l’Institut Curie ; l’enjeu du contrôle selon l’ANDès », News Tank. Éducation et recherche, 15 mai 2023, En ligne [https://education.newstank.fr/article/view/397859].

L’Association Nationale des Docteurs (ANDès), représentée par Dr Linda Lahleh, sa présidente, et Dr Stéphanie Danaux, représentante en Cneser, a pris position sur les diplômes d’établissement intitulés Doctorate of Business Administration (DBA) lors d’une interview auprès du média en ligne News Tank Éducation et recherche publiée le 23 avril 2025.

Sollicitée suite à la parution du Livre blanc sur le DBA de la Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises (FNEGE), l’ANDès a exprimé son profond désaccord à ce que ce diplôme soit reconnu comme un diplôme équivalent au diplôme national de doctorat, de niveau 8 au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Extraits :

« Selon Linda Lahleh, « le diplôme national du doctorat est une expérience professionnelle à et par la recherche, et l’aboutissement d’un parcours scientifique, d’excellence, rigoureux, encadré et reconnu au niveau national et international. (…) Le DBA n’est pas équivalent au diplôme national du doctorat, ni sur le fond, ni sur la forme ». (…) « Le diplôme national du doctorat est un diplôme reconnu par l’État. Il est cadré par l’article L612-7 du Code de l’éducation, l’arrêté de 2016 sur la formation doctorale. Il est aussi enregistré au RNCP. II y a donc un cadrage dans les prérequis, la durée et les attendus. » (…) « Si on veut le faire à temps plein, on le fait en trois ans. Si on veut le faire à temps partiel, on peut le faire en six ans. Il existe aussi la voie du doctorat en VAE (validation des acquis de l’expérience), le contrat Cifre (Convention industrielle de formation par la recherche). Ces outils qui renforcent le lien avec une expérience professionnelle dans le monde socio-économique existent déjà. »

« L’ANDès dénonce aussi un usage abusif du terme « doctorate ». « (…) Nous aurions besoin que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se saisisse de cette question de la protection de l’intitulé du diplôme de doctorat », déclare Stéphanie Danaux » (…) « Ils affirment que le diplôme national de doctorat est caractérisé par une dimension théorique et académique, et qu‘il prépare uniquement à des carrières d’enseignants-chercheurs. De l’autre côté, le DBA serait un parcours en recherche appliquée, et un diplôme professionnel tourné vers le monde socio-économique. » « Cet argumentaire ne tient pas. Le diplôme national de doctorat est une expérience professionnelle de recherche. C’est un diplôme professionnalisant qui prépare au monde du travail. C’est bien mal connaître ce diplôme que de dire qu’il ne prépare qu’aux carrières d’enseignants-chercheurs. 80 % des titulaires d’un doctorat ne travaillent pas dans le secteur académique. » (…)

A consulter en intégralité dans le média en ligne News Tank (accès abonné) :

PELLIEUX, Manon, « L’ANDès refuse de voir le DBA reconnu comme le diplôme national de doctorat : réaction au Livre blanc« , News Tank. Éducation et recherche, 23 avril 2023, En ligne [https://education.newstank.fr/article/view/395792/andes-refus-voir-dba-reconnu-comme-diplome-national-doctorat-reaction-livre.html].