L’ANDès est présente au déjeuner annuel de l’ANRT. Dans son discours, la ministre Geneviève Fioraso a insisté sur son combat pour la reconnaissance des docteurs. Elle a notamment souligné le travail qu’elle mène dans la haute fonction publique pour améliorer la situation et a déploré que seules deux branches professionnelles reconnaissent le doctorat dans leurs conventions collectives aujourd’hui. La ministre a accepté que l’ANDès lui remette le livre blanc des JCFD en personne.

L’ANDès participe, en tant que membre fondateur, à la première assemblée générale de l’International Consortium of Research Staff Associations (ICoRSA) à Birmingham.

Plus d’informations sur sur la page d’ICoRSA.

 

L’ANDès est auditionnée par le député Émeric Bréhier, dans le cadre de la rédaction du rapport de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi de finances 2014.

Le rapport est accessible en ligne.

Dans le cadre des Etats Généraux de la recherche, l’ANDèS a élaboré une position sur le thème de l’accès des docteurs à la haute fonction publique, et la reconnaissance du doctorat en entreprise, en lien avec la réforme du LMD

L’ANDèS (Association Nationale des Docteurs ès Sciences, fondée en 1970 à l’initiative de Pierre Aigrain et reconnue d’utilité publique depuis 1975) a pour but de regrouper et de représenter la collectivité des Docteurs ès Sciences, notamment pour favoriser la mobilité des personnes et des idées entre l’Université et les Entreprises.

Les docteurs sont les principaux acteurs de la recherche et sont donc au coeur du débat actuel. Ils ont, grâce à leur formation par la recherche, acquis non seulement des techniques mais aussi des compétences extrêmement variées qui s’expriment notamment par une rigueur scientifique, un esprit de synthèse, des capacités d’innovation et une expérience parfois très étendue des relations scientifiques internationales.

Depuis sa création, l’ANDèS milite pour que le doctorat soit reconnu à sa juste valeur aussi bien dans les services publics que dans les entreprises.

Nous sommes convaincus que l’ouverture de la Haute Fonction Publique aux docteurs contribuerait à la modernisation des services publics et administrations : les compétences acquises par les docteurs, dont le coût de la formation est assuré essentiellement par l’Etat, seraient ainsi mises à profit. Une telle réforme de la Fonction Publique nous semble d’autant plus nécessaire que le système de formation est en cours de réorganisation dans le cadre de la réforme européenne  » licence-master-doctorat  » dite LMD. Il nous paraît donc opportun d’harmoniser les statuts de la fonction publique à notre futur système de formation. Cela rendrait possible la mobilité des fonctionnaires à l’échelle de l’Europe. Cette mesure serait enfin un signal fort pour attirer les étudiants les plus brillants en leur offrant de nouvelles perspectives de carrières et en leur montrant l’intérêt que l’Etat accorde aux scientifiques.

Dans le monde industriel, une telle mesure pourrait avoir un heureux effet d’entraînement à moyen terme. Les scientifiques en général, et les docteurs en particulier, sont trop souvent cantonnés à des rôles de techniciens alors qu’ ils peuvent se révéler déterminants pour les décisions stratégiques de l’ entreprise. Il nous semble en effet préjudiciable pour l’avenir de la Société que seules les considérations économiques de court terme guident les décisions des grands groupes industriels. En montrant l’exemple, et alors qu’il faut prendre en compte les nouveaux grades de Licence et de Master, cette reconnaissance pousserait à l’intégration du Doctorat dans les conventions collectives, comme un atout pour l’innovation et le développement économique.

Mai 2004
Pour l’ANDèS S. Cordier , Président et G. Ourisson, Vice-Président