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Le 15 juillet 2025, l’Association Nationale des Docteurs (ANDès) a organisé une réunion d’échanges avec ses membres sur le thème de la qualification aux fonctions de maître de conférences (MCF).

Ce temps d’échanges, coordonné et animé par Dr Sandra Touati, administratrice de l’ANDès, en présence de plusieurs membres du conseil d’administration – Dr Stéphanie Danaux, présidente, Dr Timothée Martinod, vice-président, et Dr Natalia  Golovanova, administratrice – a réuni une douzaine de membres de l’association autour des points suivants :

  1. partage de retours d’expériences sur le processus de qualification aux fonctions de MCF
  2. identification des points forts et points faibles du système actuel
  3. réflexions autour de pistes d’amélioration.

Malgré une certaine diversité des pratiques selon les sections CNU qui se reflétaient dans la diversité des expériences partagées, deux points sont notamment ressortis des échanges : la nécessité d’une transparence renforcée dans les procédures de sélection, ainsi qu’une meilleure valorisation des expériences d’enseignement dans les candidatures.

L’ANDès remercie ses membres pour leur participation autour d’un sujet qui rejoint plus largement celui de l’attractivité des carrières d’enseignant-chercheur.

L’Association Nationale des Docteurs-ANDès, représentée par sa présidente, Dr Linda Lahleh, a participé à la réunion d’information thématique sur le thème « Attractivité et accompagnement des carrières des chercheurs et enseignants-chercheurs » organisée le 31 janvier 2025 en visioconférence par la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI).

Le programme détaillé de l’événement est consultable ici.

Résumé des points abordés : Il est souvent évoqué en France un manque d’attractivité pour les métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche, particulièrement ceux d’enseignant, d’enseignant-chercheur. Dans certaines disciplines, il est indiqué qu’il est parfois difficile d’attirer des candidats laissant penser à une crise des vocations. Qu’en est-il réellement ? À quelles causes pourrions-nous imputer ce désintérêt ? Les rémunérations sont-elles à la hauteur des attentes et cohérentes avec les compétences attendues et la charge de travail ? Un accompagnement des carrières existe-t-il ? La loi de programmation de la recherche a introduit un certain nombre de dispositifs pour améliorer l’attractivité et l’accompagnement des carrières, pouvons-nous déjà en tirer des premières conclusions quant à ses effets ? Les établissements internationaux font-ils face à des enjeux similaires ? Offrent-ils des conditions de travail et de rémunération plus attractives ? Comment attirent-ils les talents étrangers ?