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Le 2 avril 2025, l’Association Nationale des Docteurs (ANDès), représentée par sa présidente Dr Linda Lahleh, a participé à une réunion d’échanges organisée à l’Assemblée Nationale par le député Paul Midy dans le cadre des actions du collectif JDCIR en faveur de la réintégration du dispositif jeune docteur (DJD) du crédit d’impôt recherche (CIR).

Le député Paul Midy a en effet déposé une proposition de loi visant à rétablir le dispositif « jeune docteur » dans le crédit d’impôt recherche, n° 1141, le mardi 18 mars 2025, renvoyée à la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire.

Depuis l’annonce de la suppression du dispositif dans le projet de loi de finances 2025, l’ANDès se mobilise en faveur de sa réintégration. Si le CIR nécessite une réforme, la suppression du DJD, qui joue un rôle fort dans l’attractivité et le soutien aux investissements en recherche, développement et innovation et qui ouvre des opportunités de poursuite de carrière dans le secteur prive pour les jeunes titulaires du diplôme national de doctorat, n’est pas la solution appropriée.

La 1ère réunion du Comité d’orientation stratégique pour le doctorat s’est tenue le 5 mars dernier au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) à Paris, sous la présidence de Dr Sylvie Pommier.

Dr Linda Lahleh, présidente de l’Association Nationale des Docteurs (ANDès), était présente pour représenter l’association et participer aux travaux prometteurs du comité.

Cette 1ère réunion du comité a permis :

– de présenter le contexte, les enjeux et les missions du comité

– de présenter les membres du comité, dont l’ANDès.

La création de ce comité correspond à la mise en œuvre de l’une des recommandations du rapport « Recommandations pour la reconnaissance du doctorat dans les entreprises et la société en France » (2024).

Ce comité rassemble ainsi les principaux acteurs nationaux des politiques publiques, du secteur académique, para-académique et socio-économique. Il aspire à jouer un rôle clé dans l’évolution du statut du doctorat en France, en facilitant sa reconnaissance dans le monde professionnel et en soutenant le parcours des docteurs dans tous les secteurs.

Plusieurs pistes ont été exposées, en cohérence avec les recommandations du rapport de 2024 : la création d’un réseau d’ambassadeurs du doctorat pour valoriser la recherche et son impact, la proposition d’une journée européenne dédiée au doctorat et aux docteurs, la mise en place d’un indice d’intensité doctorale (PhD Index) afin de mieux valoriser les docteurs dans leurs secteurs professionnels, la création d’une plateforme nationale du doctorat et de l’emploi des docteurs, un ajustement du cadre des formations doctorales afin de renforcer les liens avec les secteurs d’emploi, etc.

L’ANDès se félicite de l’intérêt porté et renouvelé par le ministère et ses services aux problématiques liées à la qualité, la reconnaissance et la valorisation du doctorat.

Le 20 février 2025, une délégation de l’Association Nationale des Docteurs (ANDès), composée de Dr Linda Lahleh, présidente, Dr Laurent Cervoni, administrateur, et Dr Stéphanie Danaux, représentante au Cneser, a été reçue par le cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour échanger sur la suppression récente du dispositif jeune docteur (DJD) dans le cadre du crédit d’impôt recherche (CIR), telle qu’inscrite dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025.

Lors de cette rencontre, plusieurs points ont été abordés :

  • La plus-value et les objectifs du DJD : Ce dispositif a pour but de favoriser le recrutement de jeunes chercheurs formés à la recherche par la recherche, ce qui en fait un levier essentiel pour dynamiser et assurer la souveraineté du pays en matière de recherche, développement et innovation.

  • L’incompréhension face à cette décision : La suppression du DJD, adoptée en commission mixte paritaire sans concertation préalable, a suscité une large incompréhension, considérant notamment le contexte des grandes initiatives nationales telles que le plan national pour le doctorat et le sommet sur l’intelligence artificielle.

  • Les conséquences sur l’attractivité de la recherche et développement en France : Cette décision risque d’avoir des effets négatifs considérables sur l’attractivité de la France en matière de recherche et développement. Outre les processus de recrutements stoppés et les licenciements déjà en cours, elle expose le pays à un risque élevé de fuite des cerveaux, de départ de talents en quête d’opportunités, de perte de compétitivité technologique et de réduction des dépôts de brevets, avec des conséquences à long terme sur l’innovation et la croissance.

Si le CIR nécessite une réforme, la suppression du DJD, qui joue un rôle fort dans l’attractivité et le soutien aux investissements en recherche, développement et innovation, n’est pas la solution appropriée.

Dans ce contexte, l’ANDès a appelé le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche à soutenir la réintégration du DJD dans le cadre du PLF 2025, notamment en lançant des discussions interministérielles avec le ministère de l’Économie et des Finances.

L’Association Nationale des Docteurs (ANDès), représentée par sa présidente, Dr Linda Lahleh, était présente lors de la cérémonie des vœux du ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce jeudi 30 janvier 2025 au musée du Quai Branly Jacques-Chirac à Paris.

Dans ce cadre, le ministre Dr Philippe Baptiste a partagé ses vœux 2025 avec la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche et prononcé un discours sur les grands axes de sa feuille de route (à lire ici ou écouter en replay ici), caractérisé par 2 principaux axes : 1) la recherche/la souveraineté du pays et 2) les étudiants/la jeunesse.

L’ANDès suivra avec attention la mise en œuvre de ces annonces.

Cet événement a été l’occasion pour l’ANDès d’échanger avec le ministre en lui présentant l’association et ses actions en faveur du doctorat, en abordant les enjeux liés à la reconnaissance du doctorat en France et en réaffirmant l’importance du maintien du dispositif Jeune Docteur du Crédit d’impôt recherche (CIR).

 

 

Le 7 mars 2024, une délégation de l’Association Nationale des Docteurs-ANDès composée de Dr Linda Lahleh, présidente, Dr Stéphanie Danaux, vice-présidente, et Dr Benoit Omnès, administrateur, a été auditionnée dans le cadre de la mission ministérielle sur la reconnaissance et la valorisation du doctorat qui a été confiée par Dr Sylvie Retailleau, ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie, en décembre 2023, à Dr Sylvie Pommier et Dr Xavier Lazarus.

Cette mission a pour objectifs de renforcer les dispositifs existants et de proposer de nouvelles mesures d’ici le printemps 2024 afin :

  • d’accroître la part de docteurs parmi les chercheurs en entreprise et la part d’ingénieurs s’engageant dans un doctorat
  • de renforcer l’accompagnement des docteurs dans la construction de leurs parcours professionnel, pour un passage plus rapide et fluide des docteurs vers le secteur privé
  • de rehausser la perception du grade de docteur dans le secteur privé
  • in fine, de s’assurer que les compétences et formations des docteurs bénéficient pleinement à notre économie et nos entreprises.

Dans ce cadre, l’ANDès a été auditionnée aux côtés de la Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC).

Le déroulé de cette réunion fut le suivant : introduction par Dr Sylvie Pommier, suivie d’un temps d’échanges avec les représentants de l’ANDès et de la CJC.

L’ANDès a notamment rappelé ses positions concernant le doctorat, notamment :

  • l’exemple que le public doit donner au privé dans le recrutement des docteurs, notamment dans les domaines non académiques (administration…)

  • le souhait de travailler sur l’image et l’unicité du doctorat :

    • étudiant, doctorant et jeune docteurs reflètent des situations différentes

    • forte diversité des profils dans la population des docteurs

    • reconnaissance du doctorat à l’international plus forte qu’en France

  • le rappel d’une inscription du doctorat dans les conventions collectives

  • la demande d’une diffusion plus large, accessible et exploitable des statistiques de poursuites de carrière

  • la sensibilisation du secteur privé aux compétences des docteurs.